Le Territoire

Roudouallec appartient au canton de Gourin, à la Communauté de Communes de Roi Morvan et à l'arrondissement de Pontivy.

 

La Commune compte plus de 730 habitants pour une superficie de 2 482 ha. Elle est traversée par le cours d'eau de l'Isole.

Le nom Roudouallec est issu du vieux-breton rodoed ("gué") devenu roudour, suivi du qualificatif kalleg signifiant "pierreux", "rocailleux".

La terre est occupée depuis de nombreuses années comme en atteste la découverte au hameau de Kerbon d'un vase en terre cuite contenant 170 haches à douille armoricaines de la fin de l'Age de Bronze.

Roudouallec est implantée au carrefour de voies anciennes, elle est entourée d'une enceinte circulaire en terre du côté oriental dès les Xème et XIème siècles. Au Moyen Age, Roudouallec est le siège d'une aumônerie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Son nom est cité par le duc Conan IV dans la charte de 1160 : le "Temple de Roudouallec", qui comprenait le bourg, l'église et une douzaine de villages avec leurs tenues.

La commanderie de Roudouallec a été rattaché à celle de Quimper, qui relevait elle-même de celle de la Feuillée au XVIème siècle. Puis au XVIIIème siècle Roudouallec est rattachée à Saint-Jean du Faouët.

Une déclaration de 1666 stipule que les Guégant, seigneurs de Kerbiguet-en-Gourin,  possèdent, depuis les lettres patentes octroyées par Charles IX en 1563, le droit de tenir deux foires par an, en juillet et en septembre "au bourg et Trepas de Roudouallec". En 1730, François Guillaume de Bahumo, seigneur du Saint, se déclare premier prééminencier sur l'Eglise de Roudouallec après le roi.

En 1800, Roudouallec est attachée à l'arrondissement de Pontivy, puis est détachée de l'évêché de Quimper pour être annexée au nouveau diocèse de Vannes en 1802, en prenant le statut de Paroisse.

 

Source : J.-L. FLOHIC (dir.), Le Patrimoine des communes du Morbihan, "Roudouallec", Editions Flohic, 2000, Tome 1, p.351.